Assis sur la banquette arrière d'un taxi de Hanoi, en solitaire Je n'avais pas le cœur à rire et la mousson n'avait toujours pas rendu son dernier pleur J'ai vu l'aurore sous un ciel de vapeur Il y avait ce parfum et ces couleurs Une étrange ivresse, comme pour ma dernière heure Et puis pendant ce temps, j'attends quelque chose Comme une sorte de printemps qui n'y peut pas grand chose Je voudrais que toi et moi dansions sur le bord des rizières Naviguer sur les eaux envoûtées du Mékong Le temps n'a plus de repère Nous disparaîtrons au milieu des rochers d'Along Plongé dans la moiteur du soir, ma vie nocturne se perd dans un fumoir J'oublie les eaux turquoises du jour pour des volutes Qui dansent lentement autour d'un long cigare Il est temps d'aller prendre un dernier verre Les dragons se réveillent sous la terre Ils viennent m'enlever et tout semble ordinaire Et puis pendant ce temps, j'attends quelque chose Comme une sorte de printemps qui n'y peut pas grand chose Je voudrais que toi et moi dansions sur le bord des rizières Naviguer sur les eaux envoûtées du Mékong Le temps n'a plus de repère Nous disparaîtrons au milieu des rochers d'Along
texte & musique : Alain Gibert éditions : Passport Songs Music cat. Martingale