Sur un boulevard en demi-somme, nos regards se répondent Tes yeux me disent que nous sommes debout au centre d’une ronde Et seuls comme sur le toit du monde Dans le tumulte et l’impatience d’un jeu qui commence Tes yeux me disent, les mots ne sont pas suffisants Tes yeux me disent Dans le bruit sourd d’une métropole Sous le brouillard du matin Au milieu d’un flot de paroles Résonne le sifflement d’un train Tous ces gens qui courent et s’affolent Nous voient, nous ignorent, je n’en sais rien Tes yeux me disent tout ce que ton corps désire tant Tes yeux me disent Tes yeux me disent que tout se joue en ce moment Tes yeux me disent Tes yeux me disent tout ce que ton corps désire tant Tes yeux me disent Tes yeux me disent, les mots ne sont pas suffisants Tes yeux me disent Sous la lumière pâle des néons Des masques d’hommes et femmes sans ombre Murmurent autour à l’unisson Ils marchent au pas, ils marchent en nombre Un rideau lourd descend sur eux Nous abandonnant tous les deux Tes yeux me disent tout ce que ton corps désire tant Tes yeux me disent Tes yeux me disent, les mots ne sont pas suffisants Tes yeux me disent
texte & musique : Alain Gibert éditions : Passport Songs Music cat. Martingale